Le gouvernement Trudeau doit en faire plus pour protéger la démocratie canadienne de l’ingérence étrangère
[:fr]Le 8 novembre 2022
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Ottawa (Ontario) – L’honorable Michael Chong, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable des Affaires étrangères, et Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec, ont fait la déclaration suivante concernant un rapport médiatique selon lequel le régime communiste de Beijing s’est ingéré dans l’élection générale canadienne de 2019 :
« Les conservateurs sont profondément troublés par un récent rapport médiatique selon lequel le Canada a été la cible d’une vaste ingérence étrangère de Beijing dans l’élection de 2019. Les autorités canadiennes du renseignement ont informé le premier ministre et plusieurs ministres de cette ingérence lors d’une série de séances d’informations en janvier de cette année.
« Il est plus que temps pour le gouvernement Trudeau de présenter un plan solide pour contrer les opérations d’ingérence étrangère de Beijing au Canada.
« Il est clair que Beijing a diffusé de la désinformation lors de la campagne électorale fédérale de 2021 par l’intermédiaire de mandataires qui ont eu un impact négatif sur les campagnes conservatrices dans plusieurs circonscriptions. Il est également clair, dans les chefs d’accusation dévoilés devant un tribunal américain, que les agents de Beijing opèrent ici, au Canada, en forçant des gens à retourner en République populaire de Chine (RPC) en menaçant leurs familles restées en RPC. Les chefs d’accusation indiquent également que des agents de Beijing opérant aux États-Unis ont fait pression sur des résidents américains pour qu’ils se rendent à Toronto afin d’y subir des interrogatoires plus intensifs, ce qui porte à croire que la RPC considère le Canada comme un refuge pour des opérations plus intensives. Plus récemment, des rapports ont révélé la présence de trois postes de police illégaux de la RPC à Toronto et dans les environs.
« Nous apprenons maintenant que le Service canadien du renseignement de sécurité a conclu que Beijing a porté atteinte aux lois sur le financement politique et s’est ingéré dans l’élection de 2019. Mais, à notre connaissance, le gouvernement n’a expulsé personne pour ces opérations d’ingérence au Canada, et personne n’a été accusé au criminel.
« Les conservateurs réclament depuis longtemps un plan robuste, ayant d’abord présenté une motion adoptée par la Chambre des communes le 18 novembre 2020. Les conservateurs ont également fait pression pour rétablir le Comité spécial sur les relations entre le Canada et la République populaire de Chine en juin dernier, qui a pour objectif d’étudier ces questions et d’autres défis liés aux relations entre le Canada et la République populaire de Chine.
« La principale victime de ces opérations d’intimidation et d’ingérence de la RPC est la communauté chinoise. Le gouvernement Trudeau doit en faire plus pour protéger la communauté chinoise contre les menaces de la RPC, et pour protéger la démocratie canadienne. »
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[:en]November 8, 2022
FOR IMMEDIATE RELEASE
Ottawa, ON – The Hon. Michael Chong, Conservative Shadow Minister for Foreign Affairs, and Pierre Paul-Hus, Quebec Political Lieutenant, released the following statement regarding a media report that the Communist regime in Beijing interfered in the 2019 Canadian general election:
“Conservatives are extremely troubled by a recent media report that Canada has been a target of extensive foreign interference by Beijing in the 2019 election. Intelligence officials informed the Prime Minister and several cabinet ministers about this interference in a series of in briefings in January of this year.
“It’s long past time for the Trudeau government to come forward with a robust plan to counter Beijing’s foreign interference operations here on Canadian soil.
“It’s clear that Beijing spread disinformation in the 2021 federal election campaign through proxies that negatively affected Conservative campaigns in several ridings. It’s also clear in indictments unsealed in U.S. court that Beijing’s agents are operating here on Canadian soil, coercing people to go back to the People’s Republic of China (PRC) by threatening their families in the PRC. The unsealed indictments also state that Beijing’s agents operating in the U.S. have pressured U.S. residents to travel to Toronto for more intensive interrogation, suggesting that the PRC views Canada as a safe haven for more intensive operations. More recently, reports have revealed the presence of three illegal PRC police stations operating in Toronto and surrounding areas.
“We now find out that CSIS has concluded that Beijing corrupted political financing laws and interfered in the 2019 election. But to our knowledge, the government has not expelled anyone for these interference operations in Canada, nor has anyone been criminally charged.
“Conservatives have long called for a robust plan, first introducing a motion adopted by the House of Commons on November 18, 2020. Conservatives also pushed to re-establish the Special Committee on Canada-People’s Republic of China Relations this past June, which is mandated to study these and other challenges related to the Canada-People’s Republic of China relationship.
“The biggest victim of these PRC intimidation and interference operations is the Chinese community themselves. The Trudeau government must do more to protect the Chinese community from the PRC’s threats, and to protect Canadian democracy.”
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