Le gouvernement libéral savait que c’était incorrect, mais ils ont quand même fait pression sur la GRC

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12 juillet 2022
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Ottawa (Ontario) — Raquel Dancho, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Sécurité publique, et Pierre Paul-Hus, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable des Services publics et de l’Approvisionnement, ont publié la déclaration suivante concernant les nouvelles preuves fournies à la Commission des pertes massives (CMC) qui soulèvent davantage de questions sur l’ingérence politique du gouvernement libéral dans l’enquête policière sur la tuerie de masse en Nouvelle-Écosse :

« De nouvelles preuves par courriel indiquent que quelques jours après la tuerie de masse en Nouvelle-Écosse, la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a averti le bureau du ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, que la divulgation d’informations sur les types d’armes à feu utilisées lors du crime compromettrait l’enquête en cours.

« Nous savons que cinq jours seulement après avoir écrit ce courriel, la commissaire a ordonné à la GRC de la Nouvelle-Écosse de faire le contraire, en leur disant qu’elle avait « promis » au ministre de la Sécurité publique et au cabinet du premier ministre qu’ils publieraient cette information pour appuyer la législation gouvernementale sur les armes à feu. Cette preuve révélatrice suggère que, pendant ces quelques jours, quelque chose a poussé la commissaire à aller à l’encontre de son propre avis professionnel.

« Lorsque la commissaire de la GRC dit au gouvernement que la divulgation de certaines informations compromettrait une enquête en cours, cela devrait être la fin de la conversation. De toute évidence, ce n’était pas la fin et, quelque part au cours de ces cinq jours, la commissaire a été mise à l’épreuve. Il n’est pas croyable que la commissaire ait soudainement changé d’avis sans influence.

« Le premier ministre et le ministre Bill Blair ont déclaré qu’aucune pression « injustifiée » ou « directive » n’avait été donnée à la commissaire. Il est temps pour eux de se manifester et de dire aux Canadiens toute l’histoire, y compris le degré exact de pression exercée par eux-mêmes et le personnel de leur gouvernement.

« Depuis le début de ce scandale, le gouvernement libéral a nié, bloqué et blâmé les autres. Il a caché des preuves auto-incriminantes à la CMC et a empêché des membres importants du gouvernement libéral de comparaître devant le comité parlementaire chargé d’examiner l’enjeu.

« Lorsque les pièces sont réunies, il semble que le gouvernement libéral ait exercé des pressions politiques sur la commissaire et maintenant, il induit les Canadiens en erreur et tente de brouiller les pistes.
« Le gouvernement libéral doit se manifester et dire aux Canadiens toute l’histoire, y compris ce qui s’est passé pendant ces quelques jours qui ont fait changer d’avis la commissaire Lucki. Nous devons entendre toutes les personnes impliquées, jusqu’au bureau du premier ministre. Cette dissimulation ne doit plus durer. »

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July 12, 2022
FOR IMMEDIATE RELEASE
Ottawa, ON — Raquel Dancho, Conservative Shadow Minister for Public Safety, and Pierre Paul-Hus, Conservative Shadow Minister for Public Services and Procurement, released the following statement regarding new evidence provided to the Mass Casualty Commission (MCC) that raises more questions about the Liberal government’s political interference into the police investigation of the Nova Scotia mass killing:

“New email evidence indicates that days after the Nova Scotia mass killing, RCMP Commissioner Brenda Lucki warned Public Safety Minister Bill Blair’s office that releasing information about the types of firearms used in the crime would compromise the active investigation.

“We know that just five days after she wrote this email, the Commissioner directed the Nova Scotia RCMP to do the opposite, telling them she had ‘promised’ the Minister of Public Safety and the Prime Minister’s Office they would publicly release this information to support the government’s pending firearm legislation. This revealing evidence suggests that in those few days something swayed the Commissioner to go against her own professional advice.

“When the Commissioner of the RCMP tells the government that releasing certain information would compromise an active investigation, that should be the end of the conversation. Clearly, that wasn’t the end of it and somewhere in those five days, the Commissioner was worn down. It is not believable that the Commissioner suddenly changed her mind without influence.

“The Prime Minister and Minister Bill Blair said no ‘undue’ pressure or ‘direction’ was given to the Commissioner. It is time for them to come forward and tell Canadians the full story including exactly how much pressure they and staff in their government applied.

“Since the beginning of this scandal, the Liberal government has denied, blocked, and blamed others. They have withheld self-incriminating evidence from the MCC and blocked senior members of the Liberal government from appearing at the parliamentary committee examining the issue.

“When the pieces are put together, it appears this Liberal government politically pressured the Commissioner and now they are misleading Canadians and trying to cover their tracks.

“The Liberal government needs to come forward and tell Canadians the full story, including what happened in those few days that changed Commissioner Lucki’s mind. We need to hear from all involved, right up to the Prime Minister’s Office. This cover-up must not continue any longer.”

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