Inquiétudes à l’égard de la souveraineté canadienne dans l'Arctique
[:fr]Steven Blaney, député de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Services publics et d’approvisionnement, et Pierre Paul-Hus, député de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles et porte-parole associé de l’Opposition officielle en matière de Défense nationale, ont fait le bilan de la consultation tenue aujourd’hui à Lévis au sujet de l’avenir des Forces armées canadiennes (FAC).
Outre le rôle des FAC au Canada et à l’étranger, le dossier des effectifs, les processus d’approvisionnement et les questions budgétaires, qui ont fait l’objet d’intéressantes discussions, un des points qui a soulevé les passions fut celui de l’intérêt international dans l’Arctique. En ce sens, force est de constater que le maintien de la souveraineté canadienne dans ce secteur du globe soulève des inquiétudes au sein des participants.
« Afin de maintenir la souveraineté du Canada en Arctique et d’y conserver nos avantages compétitifs, le gouvernement de Justin Trudeau doit répondre aux besoins de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière avec une solution canadienne telle que celle proposée par Davie », a déclaré M. Blaney, rappelant la nécessité d’accélérer la construction du nouveau brise-glace John G. Diefenbaker, alors que le Louis S. St-Laurent, construit voilà un demi-siècle, sera fort probablement déclassé dans un avenir rapproché en raison de son âge avancé.
« Avec le paysage de la sécurité en constante évolution et un éventail de menaces qui pèsent sur le Canada, nous avons besoin d’une politique de défense robuste pour veiller à ce que nos hommes et nos femmes en uniforme soient bien équipés et que nos frontières soient sûres. Les consultations comme celle tenue ce matin permettront, souhaitons-le, de façonner l’avenir de la politique de défense du Canada et aideront à assurer que la révision de la politique de défense des Libéraux reflète bien les valeurs canadiennes, plutôt qu’un ensemble de platitudes idéologiques prédéterminées », a ajouté M. Pierre Paul-Hus.
La consultation d’aujourd’hui s’inscrivait au cœur d’un processus mené d’un océan à l’autre par le Parti conservateur du Canada. Au Québec, des rencontres ont eu lieu à Québec, Saguenay, Montréal, Shannon et Lévis.[:]